L’émergence de la Freeparty.
Dans les années 1980 de nombreux courants de musique alternative émergent comme le rock, le punk, mais aussi l’électro. Ce courant de musique s’illustre notamment à Détroit, c’est alors le premier à reposer en grande partie sur les instruments électroniques. L’origine de la Techno est associée à une forme de marginalité social, en effet cette musique est d’abord diffusée dans les clubs homosexuels ou afro-américains.
L’électro s’associe déjà à un public dit « déviant » qui cherche un espace de liberté d’expression, par la danse et la musique. Néanmoins l’électro est récupéré rapidement par les masses et perd ses racines libertaires mais uniquement aux Etats-Unis. En effet l’électro s’est déjà exporté en Angleterre et raisonne dans les clubs homosexuels dès 1990. A partir de ce moment l’électro en Europe devient la techno, loin des musiques commerciales, la longueur des morceaux excède les dix minutes sans parole et avec un son que l’on peut caractériser d’industriel, d’agressif de saturer.
La techno plait à la jeunesse anglaise,
Et se diffuse dans l’ensemble de l’Europe. Mais le pouvoir en place sous Margaret Thatcher au nom de la lutte contre la drogue interdit les établissements qui passe de la techno ou les restreignent à stopper la musique à partir de deux heures du matin. Les tarifs d’entrée dans les clubs augmentent. Orle public cherche à danser toute la nuit et de manière gratuite. Se met en place des rave-parties, soit des fêtes clandestines gratuite en plein air ou dans des bâtiments désaffectés. C’est par l’interdiction du pouvoir publique que ce mouvement rentre dans l’illégalité et que sa pratique et ses meurs constitue une véritable subculture européenne.
Le mouvement se cristallise autour des Sound System, autonomes dans la mise en place des raves et dans la création des labels de musique. Les Sound System se lient avec le réseau punk et revendiquent des théories anarchistes et d’illégalité. Cette pratique ne se limite pas aux frontières nationales, les festivals et free-party ont lieu partout en Europe. Le mouvement musical, d’abord apolitique, semble prendre un aspect contestataire voir anarchiste. L’écoute de cette musique est associée au rejet de l’ordre établi et des bonnes mœurs. Cependant la « lutte » contre le mouvement Techno est paradoxal, en effet on observe que c’est lorsqu’elle est interdite, qu’elle conduit à des abus et des actes illégaux, comme en France et en Angleterre. Ici la musique agit une fois de plus comme patrimoine commun des peuples, comme le véritable langage international.
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